En un coup d’œil o 52% des élèves âgés de 15 à 18 ans déclarent avoir déjà eu une relation sexuelle. o Parmi ceux-ci les élèves de l’enseignement professionnel sont, proportionnellement, de loin les plus nombreux. o Parmi ces jeunes qui ont eu une ou des relations sexuelles : o 11% déclarent avoir eu leur 1ère relation sexuelle avant 14 ans. o 57% déclarent avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. o 83% des filles de 15 à 22 ans sexuellement actives ont déjà utilisé la pilule contraceptive. o Et 28% des adolescentes de 15 à 22 ans sexuellement actives ont déjà utilisé au moins une fois la pilule du lendemain. o Par rapport au SIDA : o 25% des jeunes n’identifient pas ou pas clairement les risques de transmission du SIDA lors de relations sexuelles non protégées. o 40% des jeunes pensent que le moustique peut transmettre le VIH. Les premières relations · En 2006, la moitié des élèves âgés de 15 à 18 ans (52%) déclarent avoir déjà eu une relation sexuelle. Il est intéressant de noter que cette proportion varie de manière significative selon la filière d’enseignement et qu’elle est la moins élevée parmi les élèves de l’enseignement général (44 %) et la plus élevée parmi les élèves de l’enseignement professionnel (64 %). · La question sur la précocité à été posée aux jeunes sexuellement actifs. 11 % d’entre eux déclarent avoir eu leur première relation sexuelle avant 14 ans. La proportion de garçons est environ deux fois plus élevée que celle des filles (14 % vs 7%) Prévention du SIDA et des IST · Il persiste encore 25% de jeunes qui n’identifient pas ou pas clairement le risque de transmission du VIH lors de relations sexuelles non protégées avec une personne asymptomatique · Certaines croyances erronées sont tenaces : ainsi 50% des jeunes pensent (ou ne savent pas) qu’il y a un risque lors d’une transfusion sanguine en Belgique ou 40% pensent que le moustique peut transmettre ce virus. Protection contre les IST et Contraception · Toujours parmi les élèves de 15 à 18 ans, près de 90% déclarent avoir déjà vu ou manipulé préservatif. Cette proportion est plus élevée chez les jeunes sexuellement actifs (97%) que chez ceux qui ne le sont pas (79%). · En ce qui concerne l’usage du préservatif, parmi les jeunes sexuellement actifs, 57% (63% de garçons et 42%filles) déclarent l’avoir utilisé (eux-mêmes ou leur partenaire) lors de leur dernier rapport sexuel. . · Par contre, on remarque que la proportion de jeunes qui n’ont pas utilisé un préservatif lors du dernier rapport sexuel est nettement plus élevée parmi ceux qui ont déjà eu plusieurs rapports sexuels avec des partenaires différents (49%) que parmi ceux dont c’était le premier rapport sexuel (19%). · Parmi les de 15 - 22 ans sexuellement actifs, 82% déclarent avoir utilisé (eux-mêmes ou leur partenaire) au moins un moyen contraceptif lors du dernier rapport sexuel et parmi les filles cela va jusqu’à 88%. · Les moyens de contraception les plus souvent cités, sur l’ensemble des réponses, sont la pilule et le préservatif : Ainsi 83% des adolescentes ont cité, comme contraception, la pilule et 66% des garçons ont cité le préservatif Ces chiffres et d’autres du Faits&Gestes semblent indiquer que la contraception reste encore perçue comme relevant de la responsabilité féminine. Il faut aussi remarquer que les analyses des réponses au questionnaire HBSC montrent que les jeunes perçoivent le préservatif davantage comme un moyen de protection contre les infections sexuellement transmissibles que comme un moyen de contraception. Actions futures Les jeunes constituent un groupe privilégié pour développer des actions de promotion de la santé car les schémas de comportement s’acquièrent à l’adolescence. Ce genre d’enquête est dont très utile pour adapter les actions futures de la Communauté française en la matière. On remarque ainsi que par rapport au SIDA, les actions de prévention et d’information restent indispensables car, si les connaissances sur le sujet se sont améliorées, il reste encore des points où les risques sont mal identifiés. Par rapport à l’usage d’un préservatif ou d’une contraception, les actions de prévention doivent viser à développer et maintenir un comportement de protection responsable, autrement dit à ancrer les ‘’bons’’ réflexes dans la durée. En pratique Pour le public, la revue est disponible gratuitement au 0800 20.000 ou téléchargeable sur le site : http://www.faitsetgestes.cfwb.be/ .

Liens commerciaux