L'homme est ainsi fait qu'il veut connaître ses origines ; il remonte inlassablement le temps, à la recherche de traces toujours plus lointaines.
Cette quête de nos ancêtres handballeurs s'inscrit donc dans la même logique. Elle doit dépasser les frontières puisqu'elles n'ont jamais arrêté ni les idées ni l'air du temps.
Il existe, plus exactement il a existé, deux genres de Handball.
Il y a eu celui des grands espaces ; les nostalgiques, le parant de toutes les vertus, en regrettent encore les longues chevauchées sur l'herbe.
Il y a celui des salles qui offre au public plus de confort, exige des joueurs plus de dextérité. La maîtrise de nouvelles techniques crée un jeu plus rapide, plus varié, en un mot plus spectaculaire.
N'en déduisez pas que le handball à onze, aujourd'hui disparu, appartient à la préhistoire : le handball à 7 est sans doute apparu le premier. Mais après vingt ans d'existence côte à côte, seul le petit frère a survécu.
Reportons-nous donc en 1898. Certains historiens font remonter à cette année-là l'apparition du "haandbold" au Danemark, jeu sur petit terrain quasi identique au "sept". On devine les raisons climatiques qui ont conduit l'instituteur Holger Nielsen à imaginer cette activité pour ses élèves.
Déjà mentionné en 1892 en Tchécoslovaquie, un jeu national très ancien, le "hazena", est réactualisé en 1905 par vaclav Karas. Lui aussi rappelle par bien des aspects le handball en salle.
En 1910, ce même hazena, ou un cousin proche, serait apparu en Ukraine.
En 1915, un pré-handball (Torball=balle au but) offre une activité sportive aux femmes allemandes.
Casey, un irlandais, aurait introduit un jeu semblable au handball aux USA ; l'engouement est tel qu'en 1919 une compétition aurait vu le jour à Los Angeles.
En 1920, notre sport, sous sa forme à sept, est largement pratiqué en Suède, en Norvège, au Danemark.
Mais ce sont les règles de la pratique allemande qui sont retenues pour les premières rencontres entre équipes allemandes et autrichiennes.
En 1926, à La Haye, le Congrès de la Fédération Internationale d'Athlétisme Amateur (I.A.A.F.) créé une commission. Réunie le 27 novembre, elle se fixe pour objectif d'analyser les problèmes des "jeux à la main".
En 1928, au J.O. d'Amsterdam, le handball est sport de démonstration.
En 1928, toujours lors de ces jeux, se crée le 4 août la Fédération Internationale de Handball Amateur (F.I.H.A.).
En 1936, aux jeux Olympiques de Berlin, le tournoi est de qualité et rassemble six nations dont les U.S.A.
En 1938, l'Allemagne organise à Berlin les Championnats du Monde à Onze et à Sept.
Ce fut le début d'une saga de championnats du monde où seule la Suède participa à toutes les éditions.

Certains historiens font remonter à 1898 l’apparition du " haandbold ", jeu sur petit terrain, au Danemark. En 1915, un pré-handball (Torball=balle au but) offrait une activité sportive aux femmes allemandes. Casey, un Irlandais, introduisit un jeu semblable au handball aux U.S.A. ; l’engouement fut tel qu’en 1919 une compétition vit le jour à Los Angeles. En 1920, le handball, sous sa forme à sept (joueurs par équipe), était largement pratiqué en Suède, en Norvège et au Danemark. Mais ce sont les règles de la pratique allemande (11 joueurs par équipe) qui ont été retenues pour les premières rencontres entre équipes allemandes et autrichiennes. En 1926, à La Haye, le Congrès de la Fédération Internationale d’Athlétisme Amateur (I.A.A.F.) se réunit pour analyser les problèmes des " jeux à la main ". Deux ans plus tard, en 1928, aux Jeux Olympiques d’Amsterdam, le handball devint sport de démonstration. Toujours lors de ces jeux fut crée le 4 août la Fédération Internationale de Handball Amateur (F.I.H.A.). En 1936, le handball fut pour la première fois inscrit au programme olympique des Jeux de Berlin, où il se déroula en plein air avec 11 joueurs par équipe. Le tournoi rassemblait six nations dont les U.S.A. Le Handball allait ensuite du programme olympique pour 36 ans.

Après la Seconde Guerre mondiale, le jeu à sept par équipe et en salle est devenu la norme. La maîtrise de nouvelles techniques a permis de créer un jeu plus rapide, plus varié, en un mot plus spectaculaire. Il ne faut pas en déduire pour autant que le handball à onze, aujourd’hui disparu, appartient à la préhistoire : le handball à sept est sans doute apparu le premier, mais celui à onze a connu son âge d’or notamment en Allemagne. Après vingt ans d’existence côte à côte, seule la formule à sept a donc finalement survécu.

C’est sous cette forme que ce sport a été réintroduit aux Jeux Olympiques, à Munich en 1972. Les équipes d’Europe de l’est ont remporté tous les titres chez les hommes depuis 1972. La Yougoslavie s’est imposé par deux fois, emmenée en 1972 par Nabojsa Popovic et en 1984 par Mile Isakovic, qui joua par la suite à Marseille. URSS (76, 88), CEI (92), RDA (80), et Croatie (96) complétent le palmarès. Les handballeurs croates ont à cette occasion apporté à leur pays sa toute première médaille d’or olympique. C’est à Barcelone en 1992 qu’est née la fameuse équipe française des " Barjots ". Composée de joueurs talentueux et charismatiques (Richardson, Gardent Lathoud, Volle…) et dirigée par un entraîneur emblématique (Daniel Costantini), cette équipe empocha la médaille de bronze avant de devenir championne du monde en 1995. Le handball féminin est apparu pour sa part à Montréal en 1976. Les deux premières éditions virent la victoire de l’URSS de Sinaida Turtschina, une des plus grandes joueuses de tous les temps.

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