Ce matin au réveil, je te sentais près de moi, je sentais ta chaleur et ton regard posé sur moi, l'empreinte de tes mots, laissent en moi un souvenir, je sens ton souffle sur ma peau et la caresse de tes soupirs. Une mélodie énigmatique, se joue dans ma tête, une symphonie d'images, qui défilent et se répètent, de la dentelle sur ta peau et les lignes de ton corps, laisses moi te faire la cour et l'amour comme un ténor. Tu es ma prisonnière et ta prison c'est ma passion, ta tendresse est mon ivresse, c'est comme un puit sans fond, mais quand tu n'es pas là, c'est comme une toile sans couleurs, c'est comme une nuit sans lune, c'est comme un miel sans saveurs. Tu as posé sur mon torse, l'empreinte de tes mains, et dans ma bouche j'ai encore, le goût de tes seins, je te parcours avec ma langue, sur ton ventre juste en passant, je m'égare, puis je t'invite, du bout des lèvres tout doucement. Tu as les clefs de ma folie et moi j'ai celles de tes envies, tu te cache dans la forêt et quand tu fuis moi je te suis, je cherche ton désir et la douceur de ta peau, et sur chaque arbre je graverai, la candeur de mes mots. Viens dissiper la fumée ou te perdre dans le brouillard, si tu cherches de la douceur je serais ton miroir, si tu veux de la chaleur, quand c'est fort et c'est puissant, je te prendrais comme une chienne et te baiserais comme un amant. Majid .

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