Le sable de ta peau s’effrite sous mes doigts Poussière d’étoile au contact de mes paumes Plage infinie où les marées embaument : Sel, musc, anis, et parfums qui ne sont que toi. Mon visage s’échoue dans une crique : épaule, Une tendre falaise accueille rassurante Mes paupières fermées et mes lèvres tremblantes, Mes cheveux tremblent sous le doux vent qui les frôle Puis quand ton bras enfin vient étreindre ma hanche C’est un monde qui s’ouvre sous ce dôme ambré Et soudain nous flottons sans cesser de vibrer Dans une éternité, dorée, bleue, noire et blanche. Mais la crique au milieu du firmament immense Reste le sûr refuge de nos innocences .

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